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Rencontre avec Bruno Debrandt

Laurence Ray

Les téléspectateurs étaient au rendez-vous samedi soir pour le retour de la série « Le voyageur » sur France 3. C'est Bruno Debrandt qui interprète Yann Kandinsky, un ancien policier qui parcourt la France pour enquêter sur des affaires non élucidées. Nous avons rencontré le comédien le mois dernier à Menton, lors du Festival International du Film Fantastique. En ouverture de cette 8e édition, était projeté en avant-première le film de Jérémie Farley, « Les vampires d'Avallon », dans lequel il tient l'un des rôles principaux. Il nous a parlé du film et de cinéma fantastique mais aussi des ses projets au théâtre.


Bruno Debrandt Menton


Ce n'est pas la première fois que vous venez au Festival du Film Fantastique de Menton. Qu'est-ce qui vous plaît dans cet événement ?


Bruno Debrandt : D'abord la thématique ! Il n'y a pas beaucoup de festivals qui traitent le fantastique et l'horreur. Celui de Menton a la chance de ne pas être « corrompu » par la pression professionnelle et les enjeux de la distribution. Il bénéficie d'une vraie liberté de ton et de choix éditorial. On peut y voir des films courts et longs, français et internationaux, qu'on ne peut voir nulle part ailleurs. Pour celui qui est curieux et qui aime ce genre-là, c'est un festival incontournable. En plus, c'est très agréable d'être à Menton.


Vous êtes au festival en tant qu'acteur. Le film Les vampires d'Avallon a été présenté en avant-première...


Bruno Debrandt : C'est un film à la croisée des chemins entre le film dramatique, le film de vampires et la comédie. Nous l'avons produit nous-mêmes. Au départ c'était une pièce de théâtre que nous avons adaptée au cinéma. Une projection a été organisée au Max Linder à Paris et il a beaucoup plu au public. J'ai alors eu l'idée de le présenter à Menton. J'en ai parlé à Fabrice Ceccherini, le directeur du festival. Il a adoré le film et, avec son équipe, ils ont décidé de le programmer pour l'ouverture.



En tant que spectateur, quels sont vos films préférés ?


Bruno Debrandt : Je suis un cinéphile et j'ai des goûts très éclectiques. Dans le genre fantastique, ca va de "La fiancé de Frankestein" à "Jason et les Argonautes", les premiers Tarzan. Depuis tout petit, j'adore le fantastique et la science-fiction, y compris dans la littérature. Je suis un inconditionnel de Pierre Boulle et de « La planète des singes ». J'adore « Les oiseaux », « Vertigo », « Psychose » d 'Hitchcock, « Citizen Kane », « Rosemary's baby ». J'ai vu des films inouïs au festival de Gerardmer. Maintenant, grâce aux plateformes, on voit des films qu'on n'aurait pu voir que dans des festivals il y a quelques années. Le cinéma de genre rejoint Méliès : au-delà du divertissement, c'est aussi un cinéma-laboratoire. Je suis un acteur et je vis mon métier comme un artisan, un ébéniste. J'adore franchir des univers. Dans le cinéma de genre, il y a cette idée qu'on fabrique avec des bouts de ficelle. L'acteur ne sait pas non plus dans quel état il va être. C'est plus amusant et plus complexe d'aller chercher des personnages qui sont des psychopathes ou des victimes. On est dans des états proches de l'imaginaire. Le laboratoire est donc possible. Ce qui me passionne, c'est le cinéma d'invention et de liberté.


Quels sont vos projets en tant qu'acteur ?


Bruno Debrandt : On va me voir sur France 3 dans « Le voyageur ». Je viens de faire la narration d'un film documentaire de Sylvain Desmille, sur l'aventure de l'urbanisme des années 70 à nos jours. J'ai adoré ! En janvier, je serai au Théâtre de Paris, salle Rejane, dans une pièce qui s'appellera « Le journal ». C'est une création qui montre les liaisons dangereuses entre le monde politique et la presse. C'est une comédie dramatique contemporaine. Ca fait sept ans que je n'ai plus fait de théâtre. J'ai hâte !


Pour aller plus loin :


Extrait Masterclass les Vampires d'Avallon à Menton

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